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19.02.2450'000 repas regio & bio
19.02.2450'000 repas regio & bio
La FRI s'engage à produire et servir 50'000 menus "Fourchette verte" dans 5 restaurants scolaires avec 50 % de produits régionaux et 25 % de produits BIO. Les producteurs souhaitant vendre directement leurs produits peuvent présenter leurs offres à olivier.boillat@frij.ch.
50'000 repas servis dans 5 restaurants
La FRI s'est engagée à produire et servir 50'000 menus dans 5 restaurants scolaires avec 50 % de produits régionaux et 25 % de produits BIO.
Les produits régionaux, bio et indications géographiques font leurs entrées dans les menus des restaurants scolaires du canton du Jura. Les enjeux de ce premier projet sont importants et touchent déjà 5 restaurants, soit 320 repas par jour, 50'000 par an (DIVCOM, DIVART, DIVSSA, Collège de Delémont et Restaurant de Courtemelon); chaque année dans le canton du Jura, la restauration collective confectionne 1,8 millions de repas, selon les données de la FRI. Un nouveau concept de restauration a ainsi été mis en place avec la Fondation Rurale Interjurassienne, qui a engagé 13 personnes pour ce faire, et les agriculteurs et artisans du Jura et Jura bernois. Pour Olivier Girardin (directeur FRI) "Cette démarche trouve évidemment un écho particulier à l'heure actuelle avec les revendications du monde agricole : on touche la jeunesse, cela nous permet de les sensibiliser au contenu de leurs assiettes. Tout est fait pour garantir aux producteurs un juste prix de revient. Il est estimé entre CHF 4.- et CHF 6.- pour un menu, dont le budget se monte à CHF 14.-".De gauche à droite : Joan Studer (agriculteur), Philippe Domon (boucher), Olivier Girardin (Directeur FRI), Jean-Jacques Iseli (cuisinier DIVCOM), Stéphanie Mertenat (remettant le diplôme Fourchette verte), Clément Schaffter (SFP), Alain Farine (Association Suisse des AOP-IGP), Laurent Joliat (resp. FRI Intendance)
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30.01.24Journée Agro-FRI / Terres Vivantes / Swiss No Till
30.01.24Journée Agro-FRI / Terres Vivantes / Swiss No Till
Réservez la date du 10 septembre 2024 pour la journée Agro-FRI / Terres Vivantes / Swiss No Till qui sera organisée à Loveresse.
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22.01.24Sécurité informatique à la ferme
22.01.24Sécurité informatique à la ferme
Attention aux attaques informatiques et phishing, de plus en plus nombreux. Ne jamais ouvrir une pièce jointe inconnue, ne jamais cliquer sur un lien douteux, même depuis son téléphone, changer les mots de passe, utiliser la "double authentification", bannir les identifiants partagés et ne jamais communiquer de mots de passe.
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18.12.23Durabilité & gaz à effet de serre des bovins
18.12.23Durabilité & gaz à effet de serre des bovins
Comment bien faire ? Augmenter la durée d'utilisation des vaches, augmenter les kilos de lait par jour de vie, vêler les vaches vers 2 ans déjà, augmenter le nombre de lactations vers 5 à 6, réaliser des fourrages jeunes et de qualité à partir de ses herbages. C'est ainsi que le troupeau est le plus durable.
Les ruminants sont les seuls animaux capables de tranformer les surfaces non cultivables et de produire des aliments de haute valeur, tels que le lait et la viande. Ils fournissent les engrais organiques nécessaires aux cultures destinées à l'alimentation humaine. Dans ce contexte, comment faire au mieux pour remplir notre tâche nourricière?
Jocelyn Altermath, quel est votre projet ? Nous avons travaillé depuis 2020 jusqu’à ce printemps sur le projet Interreg SPAD (Systèmes de Production Agricole Durables), afin de mieux comprendre les facteurs influençant la durabilité des élevages bovins. 160 enquêtes ont été réalisées en Suisse et en France sur des exploitations laitières avec ensilage et sans ensilage, ainsi que sur des exploitations bovins viande (naisseurs). Nous avons cherché à trouver le meilleur équilibre de nos systèmes de production sur une échelle de la durabilité, qui repose sur 3 piliers :
Une des six variables composant la note « Environnement » correspond aux émissions de gaz à effet de serre (GES). En croisant les résultats des différentes exploitations enquêtées, des leviers pratiques ont pu être mis en avant pour les diminuer, ils touchent à :- L’alimentation du bétail, par la qualité des fourrages : nos résultats ont montré l’importance de produire un fourrage riche, ce qui diminuera les émissions de méthane lors de la digestion. Par exemple, une ration d’hiver se fera idéalement avec des foins assez jeunes (stade début à pleine épiaison), plutôt qu’avec des foins plus âgés et très grossiers (stade floraison), qui émettront plus de méthane. La littérature nous montre aussi qu’augmenter le degré d’autonomie alimentaire a un grand impact sur l’empreinte écologique des élevages bovins. On tend ainsi à refermer les cycles, à rétablir l’équilibre naturel entre le ruminant et son environnement, entre émissions et captation de GES.
- La conduite du troupeau : chez les vaches laitières, nous avons observé que la variable « kilos de lait par jour de vie » est étroitement liée aux émissions de GES qui diminuent quand elle augmente. Cette variable est corrélée à la fois aux performances laitières et à un faible nombre d’animaux improductifs dans le troupeau (âge au premier vêlage et nombre moyen de lactations). Si nous avons par exemple un âge au premier vêlage à 24 mois plutôt qu’à 36 mois, la durée de vie improductive des animaux est plus faible, ce qui va réduire les émissions de GES du troupeau. L’augmentation du nombre de lactations permet à la fois de lisser cette période improductive sur une plus longue durée de vie et aussi d’élever moins d’animaux. Attention à ne pas avoir un troupeau trop âgé, car les limites se trouvent dans les problèmes de mammites ou de boiteries ; donc s’approcher de 5-6 lactations est un bel objectif.
En vaches allaitantes, on retrouve des leviers identiques pour diminuer les émissions de GES, comme la qualité des fourrages, l’âge au premier vêlage, le nombre moyen de lactations, etc.
Nous avons aussi été impressionnés par l’effet des fourrages sur l’échelle de durabilité : dans nos régions à vocation herbagère, les exploitations avec une grande autonomie et beaucoup d’herbages dans la ration obtiennent une meilleure note « Environnement » qu’avec une alimentation de moindre valeur et/ou avec une grande part de maïs. Avec une part plus faible d’aliments concentrés dans la ration, on diminue la concurrence avec l’alimentation humaine (principe « feed no food »), améliorent ainsi la durabilité de nos viandes et produits laitiers.
La valorisation des herbages de nos régions en fourrages de qualité est une base solide pour améliorer sa durabilité et minimiser ses émissions de GES. -
16.11.23Le Père Noël
16.11.23Le Père Noël
durant 1 mois à la ferme à Mormont : LA MAISON DU PÈRE NOËL à découvrir du 1er au 28 décembre 2023 au Gîte rural de la Bergerie à Mormont-Courchavon. Les associations agritouristiques collaborent pour présenter le monde rural du Père Noël et régaler la population de produits régionaux et services de l'agritourisme.
Un mois pour rencontrer le Père Noël à la ferme ! Les associations agritouristiques collaborent pour présenter le monde rural du Père Noël et régaler la population de produits régionaux et services de l'agritourisme. La manifestation est organisée par les associations agritouristiques BeJu Tourisme rural, Les chemins du bio et Marguerite, avec le soutien de Jura Tourisme et de la Fondation Rurale Interjurassienne. Elle a pour but de mettre en avant les prestataires agritouristiques et agriculteurs de la région en offrant les animations pour les familles tout au long du mois de décembre avec une exposition permanente et des événements ponctuels.
Complémentaire aux différents marchés de Noël de la région, la manifestation a pour objectif de proposer des activités et animations pour découvrir le Noël rural du Père Noël. Il sera possible de découvrir librement et gratuitement la Maison du Père Noël et ses infrastructures, comme la chambre du Père Noël avec des clins d’œil décoratifs à l’agritourisme et au terroir, la petite ménagerie du Père Noël avec ses lapins, moutons et poneys, le Sapin géant du Père Noël décoré par 27 classes jurassiennes. Les enfants pourront également venir déposer leur lettre au Père Noël à tout moment et découvrir bien d’autres animations. Les mercredis après-midis, il sera possible pour les enfants de rencontrer le Père Noël sur le site. Les dimanches, de nombreuses activités seront organisées sur place avec la parade du Père Noël, des tours en poneys, des balades en chars attelés ou encore des activités de contes et grimages, un atelier Grittibänz, de la restauration et une animation musicale. L’entrée et les activités sont gratuites. Le samedi 16 décembre à 16h, un concert Gospel sera proposé par le groupe Les Snieulettes. Le programme complet est à retrouver sur www.maisonduperenoel.ch.
Du 1er au 28 décembre 2023 :- Chambre du Père Noël avec clins d'oeil décoratifs à l'agritourisme et au terroir.
- Ménagerie du Père Noël avec ses lapins, moutons et poneys
- Sapin géant décoré par 27 classes jurassiennes en collaboration avec Ecole à la Ferme.
- Les enfants pourront venir déposer leur lettre au Père Noël à tout moment et découvrir bien d'autres animations.
- Les mercredis après-midi, il sera possible pour les enfants de rencontrer le Père Noël sur le site.
- Les dimanches, de nombreuses activités seront organisées sur place : parade du Père Noël, tours en poneys, balades en chars attelés, activités de contes et grimages, atelier Grittinbänz, restauration, animation musicale. L'entrée et les activités sont gratuites.
- Samedi 16 décembre 2023 à 16h00, concert Gospel par le groupe Les Snieulettes.
Interview de Rolf Amstutz, Président de BeJu Tourisme rural
Quels liens entre Noël, produits et services de l'agriculture? La fête de Noël réunit les familles qui partagent de bons moments et s’offrent de nombreux cadeaux. Dans le cadre de notre groupe de travail avec les associations BeJu tourisme rural, les chemins du bio et Marguerite, nous avons eu l’idée d’utiliser l’image populaire de la fête de Noël pour mettre en valeur les produits et services du terroir. Nous invitons donc les familles à venir découvrir la Maison du Père Noël dans un cadre rural où les animations agritouristiques et les produits du terroir auront une place importante. Nous espérons qu’ils repartiront avec de magnifiques souvenirs et l’envie d’offrir et de recevoir des cadeaux de Noël de la région.
Où logera le Père Noël en décembre 2023 ? Une chambre lui sera dédiée sur le site du gîte de la Bergerie. Les familles pourront la visiter librement durant tout le mois de décembre. Une boîte aux lettres sera également installée pour permettre aux enfants d’y déposer leurs lettres.
Quel programme ?- Le site peut être visité tous les jours du 1er au 28 décembre 2023 entre 9h00 et 20h00. Une petite restauration est assurée tous les soirs de 16h00 à 20h00 (sauf les 24 et 25 décembre 2023).
- Des animation agritouristiques, ainsi que des offres de restaurations seront organisées les mercredis après-midi 6, 13, 20 et 27 décembre 2023 ainsi que les dimanches 3, 10 et 17 décembre et le samedi 16 décembre 2023.
L'événement est gratuit et le programme détaillé peut être consulté sur www.maisonduperenoel.ch . Restauration à la ferme. Vente de cadeaux régionaux. -
23.10.23Venez à la 57e Foire du Jura
23.10.23Venez à la 57e Foire du Jura
Delémont 20-28 octobre 2023. L'espace agricole vous propose les produits TERROIR JURA REGION, restauration avec Nicolas Schnegg, animaux, tracteurs et ambiance festive avec AgriJura, les éleveurs, producteurs et le monde rural.
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11.09.23Courtemelon 23-24.09.2023
11.09.23Courtemelon 23-24.09.2023
10e Marché & Concours Suisse des produits du terroir. 1'277 produits en compétition, 138 exposants. Ateliers du goût. Animations gourmandes. Restaurants. Artisa'Malt. Exposition de vaches. Hôtes d'honneur : Canton de Berne, beef.ch le Boeuf de B à Z.
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21.08.23Sécuriser son système fourrager
21.08.23Sécuriser son système fourrager
en semant des méteils.
Un méteil est un mélange hivernant de céréales et protéagineux/légumineuses, récolté en ensilage, enrubannage ou en grains. Par exemple, des pois, féveroles et vesces peuvent être associés à des avoines, orges et triticales.
Le projet Interreg SPAD (Systèmes de Production Agricole Durables) touche à son terme et nous livre ses conclusions, avec Jocelyn Altermath, ingénieur agronome :
- Sécuriser son système fourrager sera le grand défi des exploitations face au changement climatique. Les difficultés attendues concernent aussi bien les exploitations avec des fourrages secs qu’avec de l‘ensilage.
- Les stocks ne sont plus là uniquement pour l’hiver, mais aussi pour l’été afin de faire face à l’arrêt de la croissance de l’herbe durant les périodes de sécheresse.
- Profiter de l’allongement de la durée de végétation : exploiter ses surfaces plus tôt au printemps et plus tard à l’automne pour compléter ses stocks de fourrage. La technique de l’ensilage facilite la récolte dans ces périodes moins propices au séchage. Le séchage en grange sera possible uniquement avec des techniques complémentaires permettant de sécher l’air (chauffage de l’air, déshumidification, …)
- Diversifier les cultures fourragères pour produire de la biomasse durant toute l’année sur l’exploitation (certaines cultures ne fonctionneront pas certaines années et vice-versa).
- Semer des méteils (mélanges hivernants de céréales et protéagineux/légumineuses) est une alternative pour produire un fourrage ensilé en sortie d’hiver. Par exemple, des pois, féveroles et vesce peuvent être associés à des avoines, orges, triticales. Ces fourrages sont ensilés durant le printemps et permettent l’installation d’une culture fourragère avant l’été.
- Semer des plantes résistantes à la sécheresse : comme par exemple du « sorgho multicoupes » seules ou associées à des légumineuses. Lors d’essais semés en Ajoie et dans la vallée de Delémont, le « sorgho multicoupes » associé à des légumineuses s’en est le mieux sorti à chaque fois, que ce soit en année sèche et chaude (2022) ou en année humide et froide (2021). Je suis épaté du fait que le sorgho, après une sécheresse, reprenne une grande vigueur après quelques gouttes de pluie seulement.
- La luzerne et sa racine-pivot reste productive lors de sécheresses. Mais elle est difficile à implanter dans les sols très argileux, les sols peu drainants ou avec un pH trop acide.
- Les semis de prairies artificielles deviennent très problématiques. Les paysans ne savent plus quand les semer ! Après la récolte d’une céréale, mieux vaut retarder son semis à fin août pour éviter la levée dans des conditions trop sèches. Les semis de printemps ne sont plus une garantie de succès face à la sécheresse. Implanter une prairie sous un couvert (méteil, céréales, …) pourrait être une solution pour améliorer les chances de réussite.
Vidéo (7 min) : témoignage d’agriculteurs décrivant leurs expériences dans le but de sécuriser leurs systèmes fourragers par l’implantation de méteils dans leur assolement (projet SPAD, FRI). https://youtu.be/i7y8WKS_irk
Consulter un conseiller herbages de la FRI ? Jocelyn Altermath jocelyn.altermath@frij.ch T 032 545 56 11 Pierre-André Fringeli pierre-andre.fringeli@frij.ch T 032 545 56 34 Vidéo (7 min) : témoignage d’agriculteurs décrivant leurs expériences dans le but de sécuriser leurs systèmes fourragers par l’implantation de méteils dans leur assolement (projet SPAD, FRI)
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