Un nouveau groupe d’intérêt pour bien débuter

De nombreuses questions se posent à vous et vous souhaiteriez bénéficier de conseils pratiques, partager vos expériences et soucis avec d’autres personnes dans la même situation que vous ?
fabrice.berret@frij.chDans ce cas, bienvenue, il est encore possible de rejoindre le groupe d’intérêt « Nouveaux exploitants » qui s’est réuni une première fois la semaine passée et dont les rencontres seront échelonnées en 2025 et 2026. Merci de manifester votre intérêt auprès de fabrice.berret@frij.ch, T 032 545 56 14.
Le programme détaillé – ainsi que le rythme des rencontres – ont été définis par le groupe directement. Voici quelques exemples de thématiques qui ont été proposées au groupe :
- Préparation aux divers contrôles (organigramme des institutions du monde agricole, documents demandés, déroulements prévus, conséquences en cas de manquement)
- Recensement, optimisations des paiements directs, échéances administratives
- Dossier PER : outils existants et points de vigilance
- Comptabilité : saisie, mécanismes comptables, outils existants
- Gestion des liquidités, échéancier financier
- Comptabilité – interprétation de données (identifications des points forts et des points faibles de l’entreprise, pistes d’amélioration)
- Analyse des coûts de production (identifications des points forts et des points faibles de l’entreprise, pistes d’amélioration)
- Gestion de personnel
- LDFR : droit foncier rural
- LBFA : droits du bailleur et du fermier, points de vigilance
- LAT : aménagement du territoire : que faire ou non?
- Gestion stratégique
- Gestion du temps, de la main d’oeuvre, forme de collaboration
- Prévoyance et assurances
- Etc.
Questions à Fabrice Berret, resp. Domaine Gestion d’entreprise & Economie rurale :
Fabrice Berret, un groupe d’intérêt pour les nouveaux exploitants a été ouvert. Quel est l’intérêt de cette démarche ?
« Depuis plusieurs années, nous constatons que certaines thématiques, bien que jugées importantes et mentionnées comme telles par les milieux professionnels, ne permettent pas d’attirer suffisamment de monde. En réfléchissant aux causes de cet apparent désintérêt, nous avons pensé que certains aspects ne concernent que les personnes ayant repris un domaine récemment ».
Pouvez-vous illustrer cela avec un exemple concret ?
« Bien sûr ! Prenons par exemple la thématique du recensement agricole : la majorité des exploitant-e-s estiment qu’il s’agit d’une démarche relativement compliquée et peuvent se sentir perdu-e-s lors de la première connexion. Une aide serait donc bienvenue. Cette aide n’est toutefois nécessaire qu’à la première utilisation. Une fois que l’approche est maîtrisée, les agriculteurs peuvent se débrouiller seuls. D’autres, découragé-e-s, se retournent vers le conseil individuel. Notre intuition est donc de proposer une telle formation en groupe et uniquement aux personnes devant accomplir cette tâche pour la première fois ».
Pourquoi un groupe d’intérêt ? Le fait de proposer les thématiques envisagées n’aurait-il pas été suffisant ?
« Pour plusieurs raisons ! Tout d’abord et comme évoqué ci-dessus, les thématiques ne sont pas pensées pour toutes les exploitations, mais spécifiquement pour les personnes ayant repris un domaine récemment. Ensuite, le fait de créer un groupe d’intérêt permet d’adapter les attentes précises et le rythme des rencontres en fonction des souhaits et besoins des membres du groupe. Enfin, au-delà des aspects techniques présentés, le groupe d’intérêt permet d’offrir un lieu d’échanges et de partages entre les personnes présentes. Aujourd’hui, les agriculteurs sont souvent seuls et livrés à eux-mêmes sur leur domaine, ce qui n’est pas forcément évident à vivre, surtout les premières années. Le groupe d’intérêt permettra donc aux participants de se retrouver avec ses pairs, confrontés aux mêmes soucis et aux mêmes situations ».
■ Fabrice Berret, FRI


