Place d'apprentissage

Raison sociale / NomLes Planchettes SA
NomAurélien Lüthi
AdresseRue des Planchettes 35
Localité2900 Porrentruy
Téléphone032 465 93 47
Emailaurelien.luthi@lespenates.ch
Raison sociale / NomLes Planchettes SA

Description de la place

Maladie de la langue bleue –
Participation de la Confédération aux coûts de vaccination

La Confédération participe aux coûts de la vaccination contre la maladie de la langue bleue et la maladie épizootique hémorragique (EHD) à hauteur de 10 millions de francs. La réduction rétroactive sera effectué en 2026 via le décompte de la BDTA.

  • Les détentrices et détenteurs d’animaux peuvent obtenir des réductions rétroactives par animal après la
    vaccination de base pour chaque sérotype
  • Il faut conserver la facture de la vaccination et tenir correctement le journal des traitements
  • Vous devez enregistrer les vaccinations dans la banque de données sur
    le trafic des animaux (BDTA) au plus tard le 31 août 2025
  • Le versement sera effectué en 2026 via le décompte ordinaire de la BDTA
  • Les vaccinations des camélidés du Nouveau Monde doivent être saisies sur www.bdta.ch/vac

Réduction rétroactive du prix des vaccins en 2025: aide mémoire

Informations supplémentaires de l’OSAV

La maladie de la langue bleue est une pathologie virale non contagieuse touchant les ruminants et les camélidés. Elle se transmet par des insectes piqueurs (vecteurs).

Quelle est la situation en Suisse au printemps 2025 ?

Source: OSAV, situation de la maladie avril 2025

Quelles sont les recommandations de vaccination ?

Le BTV-3 et le BTV-8 font partie des sérotypes déjà largement répandus en Suisse. La lutte contre ces sérotypes vise à réduire les dommages.

Grâce à la vaccination, les détenteurs peuvent protéger leurs animaux contre les évolutions graves de la maladie et éviter ainsi des pertes économiques considérables.

Les mesures destinées à diminuer l’infestation de moucherons contribuent elles aussi à réduire les dommages.

Aucune mesure d’interdiction de la police des épizooties ne s’impose, mais les animaux cliniquement malades ne doivent pas être déplacés.

Il incombe aux détenteurs de protéger leurs animaux. Si la vaccination reste volontaire, elle est vivement recommandée par l’OSAV, les filières bovine et ovine, les vétérinaires et les vétérinaires cantonaux. L’OSAV soutient les détenteurs d’animaux en acquérant des vaccins.

La vaccination est le meilleur moyen de prévenir les pertes. Elle est effectuée par les vétérinaires de troupeau, à la demande des détenteurs d’animaux. 

Il est aussi possible de vacciner soi-même ses animaux, moyennant une convention avec un-e vétérinaire.



Quand vacciner, quel vaccin et quels animaux ?

Recommandations pour la période de vaccination :

  • Bovins : de janvier à mars 2025
  • Ovins : de janvier à février 2025 (avant le début de la saison d’agnelage)
    Il faut avant tout vacciner contre le sérotype 3. C’est le plus virulent et il est arrivé massivement dans la région cette année. Mais il y aura probablement aussi apparition du sérotype 8, présent cette année plus au sud du pays, notamment dans les cantons de Neuchâtel et de Vaud. Le vaccin contre le sérotype 8 est donc aussi recommandé.
  • Dosage : 2 doses avec un intervalle de 4 semaines pour les bovins et 3-4 semaines pour les ovins.
    L’immunité commence environ 3-4 semaines après la vaccination de base.
  • Quels animaux ?
    En priorités les animaux en production (ovins et bovins), mais aussi les jeunes. Les veaux peuvent être vaccinés dès l’âge de 1-2 mois selon le vaccin. Vous pouvez évaluer la situation avec votre vétérinaire.
Quels sont les coûts de vaccination ?

Une dose coûte 5.- CHFr.

Deux doses sont recommandées et il faut compter, en plus, les coûts d’injection du vaccin.



Quels sont les symptômes et l’évolution de la maladie de la langue bleue ?
  • L’évolution diffère selon le sérotype. L’infection par le virus de sérotype 3 (BTV-3) a tendance à provoquer des symptômes plus graves que l’infection par le sérotype 8 (BTV-8).
    • Symptômes chez les OVINS
  • Les ovins sont les plus touchés ; mortalité possible.
    • Signes cliniques (au moins 2 signes cliniques associés)
  • Incubation de 6 à 8 jours
  • Fièvre
  • Symptômes locomoteurs : démarche raide, atteinte plus fréquente des postérieurs et souvent des 4 membres,
    possibles lésions hémorragiques et ulcères
  • Symptômes respiratoires : tachypnée, dyspnée
  • Rhinite modérée, jetage nasal
  • Conjonctivite
  • Stomatite avec croûtes en région naso-buccale, ulcères dans la bouche et les naseaux, Hypersalivation (animal qui bave)
  • Tête gonflée, œdème de l’auge
    • Sur la reproduction
  • Baisse de la fertilité et de la prolificité des brebis
  • Avortements
  • Chez les béliers, baisse de qualité de la semence jusqu’à la stérilité. La libido réapparait avant la fertilité. La fertilité revient en
    général à la normale entre 63 et 138 jours. Dans ¼ des cas environ, évolution irréversible vers l’atrophie testiculaire et la stérilité. Dans ce contexte, il est recommandé de vérifier, à la saison suivante, l’aptitude des mâles à la reproduction, par examen de l’appareil génital externe et vérification de la qualité de la semence (NB : la qualité de semence ne reflète pas le pouvoir fécondant).
    • Sur les agneaux
  • Agnelage difficile (≈ 10% des cas)
  • Mortinatalité ; ≈ 2 fois plus de mortalité des jeunes : pneumonies, symptômes digestifs avec notamment diarrhée, arthrite, boiterie, syndromes nerveux, omphalo-phlébite
    • Symptômes chez les BOVINS
  • Proportion d’animaux atteints (morbidité) plus faible qu’en ovin; mortalité possible.
    • Signes cliniques (au moins 2 signes cliniques associés)
  • Incubation de 6 à 8 jours
  • Fièvre
  • Hypersalivation (Animal qui bave)
  • Boiterie, œdème des pattes
  • Congestion et ulcères dans la bouche
  • Abattement, amaigrissement
  • Conjonctivites
  • Irritation du mufle, ulcères des naseaux
  • Trayons enflés et rouges +/- œdème de la mamelle
  • Baisse de production laitière de 3 à 5 %.
    • Sur la reproduction
  • Le BTV-8 constitue une exception parmi les virus de la FCO, il est capable de passage transplacentaire et de malformations importantes chez les bovins. Il cause des avortements, des anomalies cérébrales sur les avortons et les veaux nés à terme qui peuvent se manifester par une cécité ou un veau « idiot ». Ce passage transplacentaire du virus peut donner naissance à des veaux viropositifs pouvant présenter des signes cliniques de FCO.
    Les mâles peuvent excréter du virus dans le sperme.
    L’infection peut se transmettre lors d’une saillie, par insémination artificielle ou lors de transfert d’embryons. Un taureau infecté ne donne pas naissance à un animal positif. Le taureau peut devenir infertile.

    Source GDS France, 2023 voir la fiche complète
Y a-t-il un danger pour l’être humain ?

L’agent responsable de la maladie ne présente pas de danger pour l’être humain. La viande et les produits laitiers peuvent être consommés sans crainte.

Pour en savoir plus et contacts

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