Chrysomèle des racines du maïs (Diabrotica virgifera virgifera Le Conte)

La chrysomèle des racines du maïs (Diabrotica virgifera virgifera Le Conte) est un dangereux ravageur du maïs. D’origine américaine, elle envahit l’Europe depuis environ 30 ans. La Suisse est confrontée à deux grands foyers : depuis le Nord de l’Italie, l’insecte migre dans le Tessin depuis l’année 2000, alors que de nombreuses captures ont été enregistrées par différents cantons du Nord de la Suisse, depuis 2018, l’Alsace et le Sud de l’Allemagne étant fortement contaminés.


Depuis 2001, nous disposons des pièges à phéromones, sur mandat de la Confédération, afin de déceler la présence de ce ravageur. Nous avons enregistré les premières captures en août 2018. Depuis lors, la chrysomèle est régulièrement capturée. Cette année, elle est apparue dans tous les pièges que nous avons installés, soit : Bassecourt, Courroux, Mervelier, Clos du Doubs, Courgenay, Bure, Les Genevez et Les Pommerats.

La chrysomèle des racines du maïs est classée parmi les organismes nuisibles particulièrement dangereux, au sens de l’Ordonnance fédérale sur la protection des végétaux (Ordonnance sur la santé des végétaux, OSaVé ; 916.20), et est donc soumise à la lutte obligatoire. Dans l’Union européenne, la chrysomèle des racines du maïs a été rayée de la liste des organismes de quarantaine en 2014, car elle est désormais largement répandue et une éradication n’est plus possible.

En 2003, 2004 et 2019, la chrysomèle a été présentée à la profession lors des séances d’informations phytosanitaires. Les documents attachés et les différents liens présentent la biologie du ravageur, l’étendue de sa progression en Europe et en Suisse et les mesures de lutte ordonnées.